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[Projet] La fondation Wikimedia prépare un moteur de synthèse vocale open-source

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La fondation Wikimedia, avec l'aide technique d'un institut suédois, développe un moteur de synthèse vocale open-source et polyglotte, pour rendre les quelques 300 langues de l'encyclopédie collaborative accessibles aux non-voyants.

Conformément à ses valeurs, la fondation développe un moteur open-source et qui fonctionnera avec tous les sites Wikimedia. Une nouvelle étape pour démocratiser le savoir disponible sur la plateforme. Le but des chercheurs est de créer un moteur capable de parler chacune des langues présentes sur les diverses fiches de Wikipedia (actuellement plus de 300). Et ainsi reproduire une lecture le plus proche possible d’une voix naturelle. La volonté de Wikimedia est de ne pas dépendre des API de synthèse vocale déjà proposées par des acteurs externes comme Microsoft ou Google (via Android).

Cet outil sera une nouvelle étape pour l’accessibilité du site. Par ailleurs, le projet sera aussi intéressant pour l’ensemble du web, qui pourrait en profiter au-delà de Wikipédia s’il est possible d’exploiter librement le moteur pour d’autres projets. En effet le communiqué parle d’une technologie qui sera « open source » mais ne précise pas encore la licence choisie. S’il s’agit bien d’une licence libre, et le contraire serait surprenant, il sera possible pour les développeurs d’utiliser le moteur de synthèse vocale de Wikipedia sur leurs propres sites ou applications.

Dès 2017, l’anglais, l’arabe (qui n’est actuellement pas pris en charge nativement par Android) et le suédois seront les premières langues lues par le moteur. Les autres langues suivront progressivement, peut-être avec l’aide de la communauté. Ce projet vise à favoriser l’accessibilité d’internet sur lequel il est encore difficile de naviguer pour des personnes déficientes visuelles. Mais pas seulement, l’Autorité de régulation des télécommunications suédoise, qui finance le projet, indique que plus de 25 % des utilisateurs actuels de Wikipédia préféreraient entendre plutôt que lire le contenu.